Climat et qualité de l'air
Dernière mise à jour le 11 décembre 2024
Les effets du changement climatique se font déjà sentir en agriculture, sécheresse, les fortes précipitations accompagnées ou non d’inondation ; les pluies verglaçantes ; les orages violents accompagnés ou non de grêle ; les vents forts et tempêtes ; les chutes de neige abondantes ; les grands froids et les fortes chaleurs. Les évènements telles que les canicules, sécheresses, ou périodes de pluie se manifestent plus fréquemment. En tendance de fond, les agriculteurs relatent un avancement notable de la précocité des cultures et des prairies par rapport à la période 1980-1990. Les modèles climatiques nous indiquent que tous ces effets vont s’accentuer dans les prochaines années. Il est donc indispensable pour l’activité agricole de s’adapter.
Le suivi et l’observation des climats du passé fournissent de précieuses informations et clés de lecture sur les tendances en cours. Grâce à un réseau de stations météorologiques sur le temps long et un partenariat avec Météo France, le réseau Chambres d’Agriculture d’Auvergne Rhône Alpes sensibilise les agriculteurs et acteurs du monde agricole aux impacts du changement climatique.
En 2022, la Chambre Régionale lance ORACLE Auvergne-Rhône Alpes avec le soutien de l’ADEME et de la Région. Cet Observatoire Régional Agricole du changement Climatique vient compléter la vision agricole de l’observatoire régional climat-air-énergie (ORCAE) déjà présent sur la région.
Le livret est composé de 5 parties dans lesquelles sont répartis les indicateurs :
Les indicateurs ont été déterminés et sélectionnés selon leur représentativité et pertinence pour les systèmes agricoles régionaux. Ils sont présentés dans le livret sous forme graphique et sont accompagnés d’une analyse agronomique.
Cette première version comporte une trentaine d’indicateurs qui seront mis à jour dans les années futures. D’autre indicateurs, notamment d’adaptation et d’atténuation seront également ajoutés.
Comment percevoir l’Indemnité de Solidarité Nationale (ISN) issue du FSN ?
Vous êtes assuré avec une assurance multirisque climatique pour une culture :
contactez votre assureur pour démarrer le processus d’indemnisation y compris l’ISN dès la survenance du sinistre sur cette culture.
Pour les autres cultures non assurées de l’exploitation, suivez la procédure ci-dessous.
Vous n’êtes pas assuré avec une assurance multirisque climatique pour une culture :
Il s’obtient à partir de la méthode la plus avantageuse entre la moyenne olympique quinquennale ou la moyenne triennale. Le type de moyenne retenue peut être différent pour chaque culture de l’exploitation.
Méthode de calcul :
Si besoin, vous pouvez utiliser un calculateur pour choisir entre le rendement sur 5 ou 3 ans, à trouver sur le site de la Préfecture.
Attention : pour les prairies, les rendements de référence se calculent par la méthode indicielle. Un indice de production des prairies (IPP) détermine la production de biomasse tout au long de la campagne, il est calculé à partir de données satellite pour la campagne en cours. Cet IPP de la campagne pour laquelle le contrat est souscrit est comparé à l'IPP historique de l'exploitation.
Des justificatifs seront nécessaires. La liste des documents acceptés sera communiquée ultérieurement Mais vous pouvez dès à présent prendre des photos sur leurs différents sites de production, en indiquant la date, la variété, le lieu en commentaires sur le document qui récapitule. Ces informations seront importantes et devront être jointes au rapport d'expertise, base de la demande de reconnaissance.
Il faut se signaler dès qu’une évaluation du taux de perte est possible. Ce signalement peut être compléter en plusieurs fois (notamment pour préciser les taux de perte) mais avant la récolte.
L’ensemble des démarches des agriculteurs permettront à la DDT de pouvoir organiser, dans le mois précédant la récolte, une mission d’expertise sur la zone signalée et la plus exhaustive possible. Les signalements permettront d’établir une demande de reconnaissance de la zone sinistrée pour la faire bénéficier de l’ISN pour les cultures et l’aléa.
Un dossier en ligne par sinistre est à créer. C’est un seul dossier pour plusieurs communes impactées par le même sinistre.
Si la demande de reconnaissance d'une zone pour un sinistre donné est acceptée par le ministère en charge de l’agriculture, les exploitants pourront alors déposer un dossier de demande d'ISN individuelle. Le taux de perte dans la demande d’ISN individuelle sera le taux final cumulant tous les aléas de la zone.
Chaque dossier individuel sera examiné pour rejet ou acceptation.
De nombreuses aides pour accompagner les agriculteurs sur leurs projets d'investissement et/ou de développement (Feader, FranceAgriMer, plans de filières régionaux, etc.) ont été ouvertes et sont maintenant disponibles. Ces aides ont été répertoriées en fonction de la filière ou du domaine d'activité.
Une actualisation sera faite au fur et à mesure des lancements des Appels à Candidatures ou Projets.
La longueur des cycles agricoles nécessite une anticipation des changements à opérer pour les systèmes de production. La modélisation du climat permet de cerner les contours des contraintes et opportunités de demain liées à l’évolution des conditions météorologiques.
Ainsi, le projet de recherche AP3C (Adaptation des Pratiques Culturales au Changement Climatique) a été lancé en septembre 2015 avec pour ambition d’obtenir des informations localisées permettant une analyse fine des impacts du changement climatique sur le territoire du Massif Central, en vue d’adapter les systèmes de production de ce territoire et de sensibiliser l’ensemble des acteurs. Le projet est animé par le SIDAM avec les compétences des ingénieurs de 11 Chambres d’Agriculture dont 5 en Auvergne-Rhône Alpes (Allier, Aveyron, Cantal, Corrèze, Creuse, Haute-Loire, Haute-Vienne, Loire, Lot, Lozère et Puy-de-Dôme) et de l’Institut de l’élevage.
Par ailleurs, 7 des Chambres départementales de la région utilisent l’outil ClimA XXI et définissent ainsi les pistes d’évolution à anticiper pour leurs filières de production locales. Ce travail est basé sur le suivi d’indicateurs « agro-climatiques » et les données climatiques issues du modèle CRNM-ALADIN.