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Protection des captages

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Adapter les pratiques agricoles pour protéger les captages d’eau portable ou « Cultiver l’eau potable », tels sont les objectifs des aires d’alimentation de captage. Une Aire d’alimentation de captage (AAC) est définie comme l’ensemble de la surface sur laquelle l’eau qui s’infiltre ou ruisselle alimente un captage. Celle-ci peut avoir une surface allant de quelques ha à plusieurs centaines d’ha. Si ces AAC sont en territoire agricole, les pratiques des agriculteurs peuvent être questionnées.

93 captages prioritaires en Auvergne-Rhône-Alpes

Sur Auvergne-Rhône-Alpes 93 captages parmi les plus sensibles (soit environ 3% des captages en cours d’utilisation), doivent faire l’objet d’un plan d’action pour lutter contre les pollutions diffuses.  Sont concernés pour l’agriculture les pollutions par les nitrates ou/et certains produits phytosanitaires. Les Chambres d’Agricultures sont engagées sur près de 80% d’entre eux.

Les enjeux pour les collectivités concernées et les Chambres d’agriculture

Les collectivités, responsables de la distribution de l’eau issue des captages concernés, doivent mettre un place un programme d’actions visant à limiter ces « fuites », quelques soient leurs origines.

Elles s’associent généralement avec les Chambres d’agriculture pour :

  • Faire un diagnostic des pratiques agricoles
  • Proposer aux agriculteurs une large gamme d’actions visant à limiter les infiltrations d’engrais ou de produits de traitement des cultures (modifications des assolements, couverture du sol, restrictions de fertilisation organique, mise en place de haies ou bandes enherbées, infrastructure de nettoyage collectif des pulvérisateurs, …)
  • Activer mes mesures agrienvironnementales (MEA) compensatrices des surcoûts générés par les modifications des pratiques

En dernier recours il est possible aux collectivités d’acquérir tout ou partie du foncier concerné et le louer sous forme de bail environnemental intégrant des pratiques pouvant être restrictives.

A titre d’exemple : voici ce qui s’est passé sur l’un d’eux, le captage de Sermérieux dans l’Isère, où ce travail a abouti à une réelle baisse de la teneur en nitrates dans les eaux du captage.

CONTACT(S)

Thomas PACAUD
Chargée de mission Recherche Innovation Développement Pôle Cultures assolées
thomas.pacaud@aura.chambagri.fr